Koji nous a presente un de ses tres bon amis, Cheick. En bref, Cheick est origninaire de cote d ivoire, il a obtenu une bourse d une grande universite de Tokyo . Aujourd hui il travail en tant que controleur de gestion pour un compagnie d assurance indienne au Japon.
Il nous expliquait que l apprentissage du japonais pour les conversations courantes lui avait pris 2 ans , et que aujourd hui encore il etait loin d en avoir fini avec cette langue.
Nous avons discutes longuement , 4h. Il serait trop long de vous restituer la totalite de notre echange , voici quelques morceaux choisis:
– les japonais et la drague
On vous previent, c’est tres procedurier, c’est le japon quand meme.
Les garcons seraient tres timides, Il est inenvisageable quún garcon aborde une fille dans la rue. Non. Au japon, il y a des protocoles, Dábord tu passes par des amis (ou des amis d amis). Apres tu discutes avec la fille et si tu as de la chance elle te filereas son email/telephone. Ca peut durer des mois de mails et sms pour se connaitre, devenir des amis etc. Ensuite de quoi, vous allez boire des cafe, faire du shopping…mais toujours rien. Viens ensuite l’etape fatidique ou le garcon va pouvoir faire un bisous sur la joue…ouaaaah. Plus exactemment cést la fille qui lui laisse faire un bisous sur la joue. Mais on arrive pas a ce niveau sans passer par une balade main dans la main…
Puis l etape finale: la declaration. Le garcon, dans une petite lettre pleine de coeur cachetee, demandera a mademoiselle si elle veut bien etre sa copine. Elle lui remettra une en retour pour donner son accord. Et voila cést fait, il sorte ensemble.
– les japonais et le mariage
Cést la misere. Surtout pour les hommes en fait. Cheick nous expliquait que les femmes (mariees) au Japon ont un pouvoir qui est subtantielle. Contrairement a l’image de femme au foyer servile que l’on a souvent en tete.
Au japon, c’est la femme japonaise qui tient les comptes et l’argent du menage. Pas monsieur. Vous avez bien lu, cést madame la patronne. C’est elle qui donne a monsieur son argent de poche et qui arbitre les achats du menage, Cheick nous racontait qu’un de ses amis en MBA n a pas pu acheter une calculatrice scientifique car sa femme refusait et estimait qu’il pouvait travailler avec le PC.
Tradition ou Loi,on l ignore mais les faits sont probant